Ledoux André (1919-2004)
Alain Lenoir Mis à jour 10-Jul-2025
Thèse d'Etat université de Paris : Etude du comportement et de la biologie de la fourmi fileuse (Oecophylla longinoda Latr.). Paris : Masson, 1949, 149p.
Selon Luc 
  Passera 
  Ledoux était un élève de Grassé sans doute en même 
  temps que Noirot. Il l’avait envoyé en Côte d’Ivoire 
  étudier la biologie des tisserandes. Une époque où Grassé 
  propulsait prof de zoologie/biologie tous ses élèves aux quatre 
  coins de la France. Un Ledoux qui a produit en tout et pour tout dans la longue 
  carrière 26 publications ! (Passera mail 12 févr 2019) 
  "Une nécro Ledoux ? C’est déjà un peu tard 
  et puis je ne suis pas le mieux placé pour écrire un panégyrique 
  sur ce « fruit sec de l’entomologie » comme me l’a dit 
  Grassé. . Je ne lui dois qu’une remarque d’ordre grammatical 
  : le verbe pallier étant transitif il est suivi d’un complément 
  direct sans la préposition « à". Cette remarque (et 
  je m’en souviens au quotidien, merci Ledoux), a été la seule 
  concernant le manuscrit de ma thèse qu’il n’avait manifestement 
  pas lue. Ah si quand même : il m’a rendu la première mouture 
  de ce manuscrit en me disant qu’il n’était pas complet. Comme 
  j’écarquillais les yeux en forme d’interrogation, il m’a 
  fait remarquer qu’il manquait…la page des remerciements ! Il avait 
  trop peur d’être trop mal remercié. Et il n’avait sans 
  doute pas tort. Et d’ailleurs que dire de son activité ? J’aurais 
  préféré faire la nécro de Le Masne avec d’ailleurs 
  l’aide d’Annie Bonavita. J’avais écrit à son 
  fils pour avoir quelques détails…lequel ne m’a pas répondu. 
  D’après Annie ce comportement était peut-être lié 
  au fait que Le Masne ne souhaitait pas d’hommages. on en est resté 
  là. Tu as eu plus de chance avec Verron. Il y avait matière. Sa 
  trouvaille des fourmis « fainéantes » m’avait marqué…et 
  elle a été vérifiée ; ce n’est pas rien. Et 
  puis j’ai été touché par son passé de soldat 
  que j’ignorais et sa progression d’instituteur à professeur. 
  Rien de comparable chez Ledoux. Qui se prenait pour un personnage important 
  : en mai/juin 1974, après l’élection de Giscard d’Estaing, 
  nous étions en stage à Banyuls. Il ne nous a pas accompagné 
  sur le terrain : il attendait un coup de fil de l’Elysée pensant 
  être nommé sous-secrétaire d’Etat à l’environnement 
  ou quelque chose comme ça dans le premier gouvernement Giscard ! On a 
  bien rigolé. " (Luc Passera, mail 26 septembre 2017).
Selon Henri Cagniant "La thèse de Ledoux était remarquable pour l'époque." (mail 14 fér 2019).
Selon Alain Dejean : "Pour le labo d'Entomologie "II" (le "I" était celui de Ledoux ………..drôle d'époque), il y a peu à dire. Cela tournait bien, mais à l'ancienne, sauf Passera qui sortait nettement du lot mais qui était en froid avec la moitié du labo; puis plus tard avec l'autre moitié. Ledoux était sympa mais assez particulier, sans doute du fait qu'il était handicapé (polio). Très bon prof, mais ne fichant rien en recherche. Il ne venait au labo que le matin. Du fait des querelles, les étudiants étaient assez prudents, même quand, au printemps, il y avait une bataille de pissettes entre Torossian et Lauga (tous deux d'Entomo "I") (mail 14 avril 2020).