Gérard Arnold     

Alain Lenoir Mis à jour 25-Oct-2022


Thèse de doctorat (psycho-sociologie animale), Université René-Descartes (Paris 5)
Habilitation à diriger des recherches, Université de Versailles Saint-quentin.

Directeur de recherche émérite au CNRS au laboratoire Évolution, Génomes, Comportement, Écologie (EGCE) à Gif-sur-Yvette.

Selon "The Conversation" Son activité de recherche s’est constamment développée dans des thématiques concernant la biologie de l’abeille domestique « Apis mellifera », telles que, par exemple, la neurobiologie du système olfactif, l’étude des interactions entre lignées paternelles dans une colonie. Il a également poursuivi des recherches plus finalisées dans le but d’analyser les principaux dangers menaçant cette espèce, tels que les interactions entre l’abeille et son principal parasite « Varroa destructor », ainsi qu’avec les frelons « Vespa orientalis » et « Vespa velutina ». Au début des années 2000, il s’est également intéressé à l’impact des pesticides sur l’abeille, en particulier à travers des expertises scientifiques institutionnelles au niveau français pour le ministère de l’Agriculture (CST) et l’Anses (groupe de travail sur la co-exposition des abeilles aux facteurs de stress, et G.T. Phytopharmacovigilance), et au niveau européen pour l’European Food Safety Authority (EFSA) dans plusieurs groupes de travail sur les procédures d’homologation des pesticides et la santé des colonies d’abeilles. En parallèle, il a en 2007 participé à la création de l’Institut des sciences de la communication du CNRS (ISCC), dont il est devenu directeur adjoint scientifique, afin de pouvoir y structurer des recherches interdisciplinaires sur des thématiques liées aux relations science, technique et société, en particulier autour de questions portant sur la qualité des expertises.

Très silencieux sur le problèmes des hécatombes d'abeilles en raison de ses activités à l'EFSA et l'ANSES il a commencé à s'exprimer publiquement en 2018 sur les effets des néonicotinoïdes (par exemple Foucart 2018).

Cité dans La vallée de l'abeille noire pour ses travaux précurseurs de génétique par analyse des microsatellites. Par ailleurs les différentes lignées ont des profils d'hydrocarbures différents, ce qui leur permet de se reconnaitre (Arnold et al.1996).

Étranges et fascinants, les insectes. Dossier de Sciences et Avenir, mars 1997. Histoires de famille. Sciences et Avenir. Mars 1997, p. 38,40. Interviews de Gérard Arnold, Pierre Jaisson et Jean-Louis Deneubourg. Pdf

Voir
- Foucart, S. (2018). "Les taux de pertes hivernales ne devraient pas excéder 5%". Le Monde 8 juin 2018. Interview de G. Arnold. Spécialiste des abeilles, Gérard Arnold estime que la toxicité des pesticides aujourd’hui en circulation n’a pas été correctement évaluée. Pdf

Réf
- Arnold, G., B. Quenet, J. M. Cornuet and C. Masson (1996). Kin recognition in honeybees. Nature 379: 498.