Le radeau des cimes au Cameroun

Alain Lenoir Mis à jour 01-Aoû-2023

Au Cameroun en 1991 avec Alain Dejean, et Francis Hallé le célèbre organisateur. Un immense ballon gonflable transporté par une petit avion, et déposé sur la canopée. Je ne me souviens plus de la hauteur, sans doute plus de 50m. Une expérience inoubliable avec un camp complètement isolé en forêt près de la côte. Monter sur le radeau avec la force des muscles et 3 jours de crampes sur les bras... Une vision inoubliable sur la forêt tout autour. En dessous dans la forêt il fait nuit en plein jour.. J'ai voulu sortir de la piste qui allait du camp vers le radeau et je me suis retrouvé tout seul perdu, alors ne plus bouger et attendre du bruit des personnes qui reviennent au camp.. Grosse peur ! Le soir, il y avait des conférences faites par tous les participants dans tous les domaines et, très intimidé, j'ai parlé des fourmis si ma mémoire est bonne.

Le camp :

              

Le radeau

     

            

    

      

          

         

    La montée au radeau      

       

Francis Hallé. Les vies heureuses du botaniste. La biographie de F. Hallé selon Laure Dominique Agniel, Actes Sud 2023. C'est passionnant, agréable à lire, à voir absolument. Un amoureux de la vie et de la forêt. Son dernier grand projet : refaire une grande forêt primaire en Europe..
- Le radeau des cimes, une expérience unique et extraordinaire (p.121-125). J'y suis allé au Cameroun en 1991. "avec de terribles visteurs : les magnans, des fourmis noires géantes. "Quand elles arrivent par millions, il faut s'en aller en vitesse ! Abandonner le camp ! A l'aide leurs énormes mandibules elles mangent tout ce qui se trouve sur leur chemin. Elles attaqent les bêtes mais ausi les hommes. Un bébé dans son berceau pourrait être dévoré. Il ne faut pas plaisanter avec ça !... Après leur invasion nous sommes revenus au camp,. Il fallait marcher en tapant des pieds parce, sinon, elles se glissaient dans nos chaussettes."
(p.122-23). "C'est l'endroit idéal pour voir et ressentir la beauté extraordinaire du vivant." (p.125).
- Au site du radeau, "Le soir, les scientifiques exposaient le sujet de leur recherche.". J'ai vécu ce moment, il fallait parler devant des personnes très différentes, j'ai parlé des fourmis bien sûr. Aucune idée de ce que j'ai pu raconter, mais j'avais une trouille formidable...