Une autre fin du monde est possible
Vivre l'effondrement (et pas seulement y survivre)
Mis
à jour le
28-Jui-2025
Livre de Pablo Servigne, Raphaël Stevens et Gauthier Chapelle, Seuil 2018.

Livre difficile à lire, un peu tous azimuts mais passionnant. Richesse exceptionnelle, toutes les préoccupations actuelles sont abordées.
Pour eux, il faut changer nos
modes de pensée pour rester optimistes. Il faut partir de la collapsologie et changer de cap pour se projeter au-delà et trouver de nouvelles manières de vivre.
E.O. Wilson ("le grand naturaliste") a beaucoup inspiré les auteurs, son livre "La Conquète sociale de la Terre" (2013) est la première citation dans la bibliographie (sur près de 500), "la
seule façon de conjurer une crise majeure comme celle de l'extinction
des dinosaures il y a 65 millions d'années serait de réserver
la moitié de la planète pour le sauvage" (p. 251).
Les fourmis sont absentes de ce livre. Les auteurs en parlent deux fois de manière anecdotique : "les organismes vivants coloniaires (comme les fourmis ou les champignons)" (p.207) et "L'âme d'enfant, celle qui nous poussait à aller jouer spontanément avec les pigeons, les coccinelles, les papillons, les fourmis, les escargots, les lézards, les cloportes ou les araignées." (p.212).
Quelques exemples : Faut-il faire des enfants ?, arrêter le progrès sans limite ? tout sur l'empathie, la conscience des plantes,le patriarcat, l'écoféminisme, la domestication, la pahtologie de l'adolescence, etc.
- Le statut d'entités non-humaines comme les rivières, forêts, etc. C'est la Bolivie où la Terre-Mère a eu la première fois une reconnaissance juridique en 2010. Cela a été suivi ensuite dans de nombreux endroits. (p.147)
- Les bienfaits de l'amarante dans la lutte contre le soja transgénique (p.159)
- "Les animaux, les arbres, les champignons et les microbes ne sont pas des êtres passifs, ce sont de redoutables politiciens." (p.160)
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Un stage de "retour à la vie sauvage" ou "survie douce". (p252)