Des insectes et des hommes
Mis à jour 25-Jan-2021
Film de 1971, film documentaire américain réalisé par Walon Green et Ed Spiegel. Titre original "The Hellstrom Chronicle", Durée 1h30.
Un scientifique, le Professeur Hellstom, explique la violence et la sauvagerie du monde des insectes. Il filme entre autres les guerres opposant des colonies de fourmis, et les mœurs cannibales des mantes religieuses.
Je n'ai pas retrouvé la version française..
Des insectes et
des hommes Analyse de Michel Duran, Le Monde, date ?) Pdf
de l'article
"Ça commence par les confidences d'un savant imaginaire et foncièrement
pessimiste. Pour lui, les insectes nés bien avant l'homme, qui ont volé
bien avant les oiseaux, qui résistent aux ravages de la bombe «
H », aux insecticides que l'homme doit toujours réinventer pour
les détruire, alors que les insectes survivants pondent des larves qui
seront immunisées, l'homme finira par être vaincu par eux. Les
derniers survivants de cette terre seront les insectes. Tout ça, heureusement
pour nous, se compte en millions d'années.
C'est donc à la fois de la science fiction, du film d'épouvante
et un documentaire. Sur plu-sieurs points du globe, des équipes, avec
des appareils ultra-perfectionnés, ont filmé les fourmis rouges
ou noires qui se livrent à des batailles sauvages quand, ce n'est pas
contre les termites, les sauterelles qui dévastent les récoltes,
l'armée policée, encadrée, disciplinée des fourmis-soldats,
aveugles et terribles qui avancent en colonne et tuent tout sur leur passage.
Et les phalènes, les araignées, les fleurs tueuses...
Chez les insectes c'est la guerre perpétuelle, la bataille continuelle
pour la survie, c'est un monde effrayant, hallucinant qui vous flanque.rait
la pétoche si on prenait au pied de la lettre les propos du faux savant.
On pourrait faire les mêmes prédictions pessimistes avec les rats,
j'imagine.
Mis à part la dramatisation du documentaire, il reste des images saisissantes,
un spectacle d'une effrayante beauté qui vous laisse pantois et angoissé.
Ces petites bêtes ressemblent trop aux hommes — quand ils sont bêtes."
Michel Duran